Page:Rolland - Jean-Christophe, tome 5.djvu/102

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

90
JEAN-CHRISTOPHE À PARIS

contrepoint fort durs : on les nommait sonates, quatuors et symphonies… — « Sonate, que me veux-tu ? » — Elle ne voulait rien du tout, qu’être une sonate. La pensée en était abstraite et anonyme, appliquée et sans joie. C’était un art de parfait notaire. Christophe, qui avait d’abord su gré aux Français de ne pas aimer Brahms, se disait à présent qu’il y avait beaucoup de petits Brahms en France. Tous ces bons ouvriers, laborieux, consciencieux, étaient pleins de vertus. Christophe sortit de leur compagnie, extrêmement édifié, mais pénétré d’ennui. C’était très bien, très bien…

Qu’il faisait beau, dehors !