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plus seule… En elle se levait une vie, une vie nouvelle…
Et les semaines passaient, tandis qu’elle couvait son univers caché…
— « Amour, est-ce bien toi ? Amour, toi qui m’as fui, quand je croyais te saisir, es-tu venu en moi ? Je te tiens, je te tiens, tu ne m’échapperas point, ô mon petit prisonnier, je te tiens dans mon corps. Venge-toi ! Mange-moi ! Petit rongeur, ronge mon ventre ! Nourris-toi de mon sang ! Tu es moi. Tu es mon rêve. Puisque je n’ai pas pu te trouver dans ce monde, je t’ai fait avec ma chair… Et maintenant, Amour, je t’ai ! Je suis celui que j’aime !… »