Page:Rolland - L’Âme enchantée, tome 2.djvu/34

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part au monde ; et il lui était pénible de se dire qu’elle devait le cacher. À force d’y penser, elle en fut blessée. Quoi ! ce joyau qui faisait son orgueil, elle le dissimulait comme une chose honteuse ! Elle avait l’air de le renier !…

— « Te renier ! mon trésor ! »… (Elle l’embrassait passionnément)… « Je n’aurais pas dû fuir, j’aurais dû l’imposer, dès le premier jour. Mais plus de cachotteries ! Je dirai, en te montrant : « Voyez mon bel enfant ! Vous n’avez pas le pareil, dites, les autres mamans ?… »