Page:Rolland - La Révolte des machines.djvu/61

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D’un côté, les précipices, les pentes vertigineuses que l’on vient de gravir, au loin les campagnes et les villes détruites. De l’autre, la mer, au pied des monts. Et de tous les côtés, des machines, des machines… En haut, en bas, dans l’air et dans la mer. Avions, hydravions, tanks, chemins de fer, etc. Et toutes, dans un tourbillon frénétique (qui, au reste, n’a pas pour objet la lutte contre l’homme — mais qui est sans objet — un delirium movens…)

Les hommes survivants sont prostrés, incapables d’agir et de penser. (À part les quelques individus déjà mis en lumière dans la scène précédente. Encore sont-ils eux-mêmes épuisés de fatigue). Ils restent pour la plupart étendus sur le sol, et ne veulent plus bouger. La poursuite

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