repris leur place à la tête du mouvement national indien ; et l’un d’eux, Maulana Mohamed Ali, est devenu le président du Congrès de toute l’Inde.
Enfin, Gandhi lui-même a été remis en liberté.
L’Europe a appris la libération du Mahâtmâ. Mais elle ne sait pas à quelles heures critiques cette libération a été donnée. On lui a caché que peu s’en est fallu que le gouvernement anglais ne vît mourir dans ses mains son prisonnier.
Il était enfermé à Yeravada, près de Poona (province de Bombay). Depuis longtemps, il s’affaiblissait ; sa maigreur était extrême. En décembre, il fut pris de douleurs abdominales, auxquelles on prêta peu d’attention ; la fièvre s’installa. La famille, qui ne pouvait le visiter, était tenue dans l’ignorance.
Au début de janvier, la quiétude officielle fut brusquement secouée. L’état devint si inquiétant qu’on appela d’urgence en consultation le colonel Maddock, « Civil surgeon »,