Page:Rolland - Pierre et Luce.djvu/91

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— Pas du tout ! Il y en a de très mignonnes. Et puis, si c’est mon goût ?

— Il a bien changé depuis hier !

— Ce n’est pas permis de changer ?

— Non, pas quand on est amis.

— Luce, faîtes mon portrait !

— Allons bon, son portrait, maintenant !

— Mais, c’est très sérieux. Je vaux bien ces idiots…

Elle lui serra le bras, d’un élan irréfléchi :

— Chéri !

— Qu’est-ce que vous avez dit ?

— Je n’ai rien dit.

— J’ai très bien entendu.

— Alors, gardez-le pour vous !

— Non, je ne le garde pas. Je vous rendrai le double… Chérie !… Chérie !… Vous