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Et le largo reprend. Il y a dans ce petit poème une mélancolie qui semble faire revivre des souvenirs personnels. — L’allegro ma non troppo qui termine, est au contraire d’une bonhomie joviale, toute beethovenienne encore ; il semble être chanté, comme en marchant, sur un rythme pizzicato en 3/4 très marqué.
Au milieu de cette marche, s’élève une phrase des deux violons du Concertino qui est comme un hymne de gratitude pieuse et tendre.