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Le quatrième Concerto en la mineur n’est pas beaucoup moins intime, avec son larghetto affettuoso, qui doit être joué avec des rubato, des rallentando, des demi-pauses, — son allegro fugué, qui tranche et écrase tout sous sa marche puissante, — et, après un largo d’une gravité archaïque, l’allegro 3/4 qui termine, véritable dernier morceau de sonate beethovenienne, romantique, capricieux, emporté, et de plus en plus vers la fin qu’il faut jouer dans un mouvement très libre, accelerando, presque prestissimo, enivré[1].
- ↑ Voyez encore le troisième Concerto en mi mineur, si