Page:Rolland Les origines du théâtre lyrique moderne.djvu/328

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dateur de l’Ecole napolitaine. — Sa grandeur artistique. Bibliographie de ses œuvres. La Stellidaura vendicata (p. 191). Il Schiavo di sua moglie (p. 193). — Les livrets de Perrucci : le romantisme et l’antiquité ; l’ironie napolitaine et la majesté romaine. — Caractère mélancolique, concentré, et profondément simple de la musique. Provenzale et Bach. Provenzale et Carissimi marquent l’apogée du drame musical en Italie. Après eux, la beauté de la forme l’emporte sur le sérieux de la pensée.

CHAPITRE VII.

L’opéra en Allemagne 197

L’opéra n’est, en dehors de l’Italie, qu’un objet de luxe, dont le goût et les pro- cédés sont appris. — Les cours de Munich et de Vienne l’introduisent en Alle- magne. — Roland de Lassus à Munich , et les premiers spectacles en musique (p. 199). —La Bafnê de Schiitz. Seelewig de Staden (p. 201).

Heinrich Schiitz (p. 201). Sa vie et ses œuvres. — Influence de G. Gabrieli. — Son génie original. Son lyrisme dramatique. Rôle important de l’orchestre et des chœurs dans l’opéra allemand. — Analyse de La Conversion de saint Paul (p. 206).

— Caractère de Schiitz. Sa grandeur de foi et de pensée au milieu de la guerre de Trente ans.

La Philothea de Munich (p. 207). — Affaiblissement de la personnalité en Allemagne après la guerre de Trente ans (p. 209j. Influence prépondérante de l’art italien.

— L’opéra à la cour de Bavière. — Les Italiens en Allemagne (p. 211). — Paride de Bontempi (p. 212). — Les livrets d’opéra. Leur extravagance pompeuse (p. 214). — Bernabei. Steffani (p. 216).

Le théâtre de Hambourg (p. 217). — J. W. Francken. Bibliographie de ses œuvres.

— Reinhard Keiser (p. 219). Comparaison de Keiser et de Scarlatti. Leur art est analogue , mais leur rôle est différent. Scarlatti précipite la décadence italienne ; Keiser fraie la voie à Haendel et à Bach.

CHAPITRE VIII.

L’opéra en France 223

L’opéra ne peut être un genre vraiment français. — Jugement de Saint-Evremond.

— Comment l’esprit français est opposé à celui de la tragédie en musique. — Caractère de la musique française. Elle est un art, plutôt qu’une langue.

Les Madrigaux français du seizième siècle. Clément Jannecquin (p. 231). — Roland de Lassus à la cour de France (p. 232). — La Pléiade et la Musique. L’Académie de Baïf (p. 233). — La mascarade et le ballet (p. 240). Le Ballet comique de la Reine, par Beaujoyeulx, Beaulieu et Salmon. — Le ballet sous Henri IV et Louis XIII (p. 243).

La régence d’Anne d’Autriche. Mazarin introduit en France le drame musical (p. 244).

— Les Italiens à Paris. Sacrati, Luigi Rossi et Cavalli. — Efforts de nos musi- ciens pour créer un style dramatique français. Les Dialogues et les Comédies de chansons (p. 247). — Le ballet de Benserade. — La Pastorale en musique de Perrin et Cambert (1659). C’est un concert dramatique (p. 249). — Les Italiens chassés de France par le réveil du sentiment national. Serse et Ercole amante de Cavalli (p. 252).

Perrin et les Académies d’opéra en langue française. Pomone de Cambert (p. 254).

— Illusion des Français. Ils croient avoir inventé l’opéra. — L’opéra français est