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ANNEXES

Le favole del mondo m’anno tolto
Il tempo, dato a contemplar Idio.

………………………………………………
Amezzami la strada, c’al ciel sale,
Signior mie caro
…………………………
Mectimi in odio quante ’l mondo vale,
E quante suo bellezze onoro e colo,
C’anzi morte caparri ecterna vita.
[1]

(Poésies, CL)

Carico d’anni e di pechati pieno[2]

(Poésies, CLV)

Di morte certo, ma non gia dell’ ora[3]

(Poésies, CLVII)


XXVIII

Voir page 177–178


I’ sto rinchiuso come la midolla
Da la suo scorza, qua pover’ et solo.

………………………………………………
Io teng’ un calabron’ in un horciuolo,
In un sacco di quoio ossa et capresti,
Tre pilole di pec’ in un bocciuolo.[4]
Gl’ occhi di biffa macinat’ et pesti,
I denti come tasti di stormento,

  1. « Les chimères du monde m’ont volé le temps, qui m’avait été donné pour contempler Dieu… Mon cher Seigneur, raccourcis-moi de moitié la route qui monte au ciel, donne-moi la haine de tout ce que vaut le monde, de toutes ses beautés que j’honore et que je sers. Que la mort me conquière la vie éternelle ! »
  2. « Chargé d’années et lourd de péchés… »
  3. « Certain de ma mort, mais non de l’heure de ma mort… »
  4. Allusion à la pierre, dont il soutirait : — « Tre pietre nella vesica », explique Frey.
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