Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/206

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J’ai vidé ma douleur et mon sort est rempli ;
Mes jours qui sont filés au fuseau de l’oubli
Se mêlent comme une ombre au tourbillon des vôtres.

Croiras-tu maintenant, vieux Sceptique blasé,
Que mon cœur est assez dépersonnalisé,
Assez bien mort à lui pour se donner aux autres ?