Page:Rollinat - Les Névroses (Fasquelle 1917).djvu/334

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Partout où l’homme pullule,
Sans cesse, été comme hiver,
L’Enfer brûle, brûle, brûle.

De l’alcôve au vestibule
Et sur les chemins de fer
Le Diable rôde et circule.

C’est le Monsieur noctambule
Qui s’en va, l’œil grand ouvert.
L’Enfer brûle, brûle, brûle.

Là, flottant comme une bulle,
Ici, rampant comme un ver,
Le Diable rôde et circule.

Il est grand seigneur, crapule,
Écolier ou magister.
L’Enfer brûle, brûle, brûle.

En toute âme il inocule
Son chuchotement amer :
Le Diable rôde et circule.

Il promet, traite et stipule
D’un ton doucereux et fier,
L’Enfer brûle, brûle, brûle.