Page:Rollinat - Les Névroses (Fasquelle 1917).djvu/335

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Et se moquant sans scrupule
De l’infortuné qu’il perd,
Le Diable rôde et circule.

Il rend le bien ridicule
Et le vieillard inexpert.
L’Enfer brûle, brûle, brûle.

Chez le prêtre et l’incrédule
Dont il veut l’âme et la chair,
Le Diable rôde et circule.

Gare à celui qu’il adule
Et qu’il appelle « mon cher ».
L’Enfer brûle, brûle, brûle.

Ami de la tarentule,
De l’ombre et du chiffre impair,
Le Diable rôde et circule.

— Minuit sonne à ma pendule
Si j’allais voir Lucifer ?…
L’Enfer brûle, brûle, brûle ;
Le Diable rôde et circule !