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Page:Rollinat - Paysages et paysans.djvu/135

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PENDANT LA PLUIE


Après une chaleur si dure
Tout se rafraîchit pour l’instant.
La pluie est absorbée autant
Par le roc que par la verdure.

Terrains noirs, sillons bruns et roux,
Prés et bois, les pentes, les trous,
Toute la campagne qui songe
S’en imbibe, la boit, l’éponge.

Les pauvres herbes altérées,
Les mousses du val, du coteau,
La pompent goulûment cette eau,
Qui les rendra plus colorées !