Page:Roman - Le Livre de Raison du peintre Hyacinthe Rigaud, 1919.djvu/30

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variantes extraites du manuscrit de la Bibliothèque des Beaux-Arts en les plaçant entre crochets. J'ai du reste respecté scrupuleusemet l'orthographe souvent fautive et les abréviations très irrégullières.

J'ai fait subir une seule modification au texte de la Bibliothèque de l’institut, parce que je l'ai considérée comme indispensable. Au lieu de publier séparément, comme il est placé dans ce manuscrit, le compte de l'argent payé à chacun des peintres qui ont travaillé pour Rigaud, je l'ai découpé année par année et fondu dans le texte du Livre de raison. On trouvera donc chaque année, d'abord la liste des portraits originaux peints par Rigaud, puis celle des copies faites dans son atelier, enfin en dernier lieu l'énumeration des sommes que le maître a payées à ses élèves ou collaborateurs pour les travaux faits pour lui dans les originaux ou les copies de ses tableaux. On aura ainsi une vue d'ensemble de tous les travaux faits par Rigaud ou par son ordre au cours de chaque année.

Au surplus, je me suis efforcé de rétablir l’ordre qui est parfois interverti dans ces listes et j'ai supprimé l'addition des sommes perçues ou déboursées que le redacteur avait cru devoir faire chaque annee. Je me suis assuré que ces additions sont presque toujours fautives et partant sans aucun interet. Il ne m'appartenait pas de les corriger ; chacun pourra en refaire le compte, s'il le juge utile.

L'annotation est triple. En premier lieu je me suis efforcé d'identifier les personnages dont Rigaud a fait le portrait et j'y suis parvenu pour la plupart d'entre eux. Certains noms de personnages étrangers à la France sur lesquels les renseignements sont difficiles à se procurer, et d'autres visiblement altérés, expliquent pourquoi je n'ai pu parvenir pour tous a un résultat satisfaisant.

En second lieu j’ai enumere autant que j’ai pu les gravures faites d'apres les portraits de Rigaud. J'ai dépouillé les cartons du cabinet des estampes de la Bibliothèque Nationale, de celle de l'Ecole des Beaux-Arts, le P. Lelong, les Mémoires des