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DES ODES.
Qu’vn Loup craint la rigueur
Du Lion qui l’emporte.
A la fin la main forte
Du grand Montmorenci
Rendra ta gloire morte,
Et ta malice außi :
Le Ciel le veut ainſi,
Qui ma bouche a contrainte
Prophetiſer ceci
Pour t’auancer la crainte.
ODE. VII.
A Dame ne donne pas
Des baiſers, mais des appas
Qui ſeuls nourriſſent mon ame,
Les biens dont les Dieux ſont fous,
Du Nectar du ſucre dous,
De la cannelle & du bâme,
Du thym du lis de la roſe
Entre ſes léures eſcloſe
Fleurante en toutes ſaiſons :
Et du miel tel qu’en Hymette
La deſrobe-fleur auette
Remplit ſes douces maiſons.
O Dieux, que i’ay de plaiſir
Quand ie ſens mon col ſaiſir
De ſes bras en mainte ſorte !
Sur moy ſe laiſſant courber,
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