Page:Ronsard - Œuvres complètes, Garnier, 1923, tome 6.djvu/235

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Quand mon heure viendra, Déesse, je te prie
Ne me laisse long temps languir en maladie
Tourmenté dans un lict : mais puis qu’il faut mourir,
Donne moy que soudain je te puisse encourir,
Ou pour l’honneur de Dieu, ou pour servir mon Prince,
Navré d’un grand’playe au bord de ma province.