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Page:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu/121

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A costé droit, sus le bord d'un rivage
Reluit apart l’angelique visage,
Que trop avare ardentement je veus:

Là, ne se voit roc, source, ni verdure,
Qui dans son teint, or ne me raffigure
L’une ses yeus, or l’autre ses cheveus.

M v R I: T. ‘ .. , ?our voir enfemble. )Sc d eliberir d'aller le lendemain voir û Jamc,“ prie le Soleil de {c leuer pl Is tôuage'de coutumeïelleinuenüun en en vn Sônct de Saisi du l‘onde «nanti; I‘uf‍iu‘ bon: _ ' ",1 Dtmzneæ 801:,(7 nana 4 rnçi Hum: 1 ' ( Ch‘wpqf‍i’.‘ il Sabrbe I: mie f‍iat”: aggionà 4, Velu p1» za/la en no "miequ à? on. . Pour ïair mf‍im’ le,)Atf‍in que f‍loÿ dcus allions voxï enfexnble. .Alme Soleil.) Le; Lptîrii donnent a cet- tains dieus ce: epithcte, 2 .Alnqpû,Çôme a vef‍le qui en l‘a rerre,a Venus, a Cercr , au_Sqlcf‍il : parce que d'iceua' de pend la nourriture des honirñcf. Les Italiens n'aiana autre mat propre a exprimer la force du 13min f‍in: en leur langue dit, .ÀlmuParquoi , veg que les Ennemis n‘en ont non plus,ll ne doit femblrrfetrangef‍i le Po'e‘y te a l'exëple des Italiens ,..1 du, Alme. “djinns plustôr pour aller voir. _ Trop auqref‍il'æp couuoireus.


Pardonne moi, Platon, si je ne cuide,
Que sous la vôute & grande arche des dieus,
Soit hors du monde, ou au profond des lieus,
Que Styx emmure, il n'i ait quelque vuide.

Si l'ær est plein en sa courbure humide,
Qui reçoit donc tant de pleurs de mes yeus,
Tant de soupirs, que je sanglote aus cieus,
Lors qu'à mon dueil Amour lâche la bride ?