Livre:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu
Apparence
Titre | Les amours de P. de Ronsard Vandomois , nouvellement augmentées par lui, & commentées par Marc Antoine de Muret. Plus quelques odes de l'auteur, non encor imprimées |
---|---|
Auteur | Pierre de Ronsard |
Maison d’édition | chez la veuve Maurice de la Porte |
Année d’édition | 1553 |
Bibliothèque | Bibliothèque nationale de France Internet Archive |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À corriger |
Pages
Attention - ce livre utilise des règles de mise en page spécifiques - voir les Choix éditoriaux
- - - - - - - - Couverture i ii iii iv v vi vii viii ix x xi xii xiii xiv xv 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 123 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 139 140 141 142 143 144 145 124 125 126 127 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 180 181 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 208 209 210 211 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247 248 249 250 251 252 253 254 255 256 257 258 259 260 261 262 263 264 265 266 267 268 269 270 271 272 273 274 275 276 277 278 279 280 281 282 283 284 285 286 287 288 289 290 291 292 293 294 295 296 297 298 299 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 340 341 342 343 344 345 346 347 - - - - - - - - -
Les pages en grises sont des doublons de page, ne pas les remettre en page à problème, la réparation du fichier et le travail de modification de la transclusion étant trop compliqué.
- Vœu
- Qui voudra voir comme un…
- Nature ornant la dame qui devoit…
- Dans le serain de sa jumelle flame…
- Je ne suis point, ma Guerriere Cassandre,…
- Pareil j’egale au soleil que j’adore…
- Ces liens d’or, cette bouche vermeille,…
- Bien qu’a grand tort il te plaist d’allumer…
- Lors que mon oeil pour t’oeillader s’amuse,…
- Le plus toffu d’un solitaire bois,…
- Je pai mon coeur d’une telle ambrosie,…
- Amour, Amour, donne moi pais ou tréve,…
- J’espere & crain, je me tais & suplie,…
- Pour estre en vain tes beaux soleils aimant,…
- Je vi tes yeus desous telle planette,…
- He qu’a bon droit les Charites d’Homere…
- Je veus darder par l’univers ma peine,…
- Par un destin dedans mon coeur demeure,…
- Un chaste feu qui les coeurs illumine,…
- Avant le tans tes temples fleuriront,…
- Je voudroi bien richement jaunissant…
- Qu’Amour mon coeur, Qu’Amour mon ame sonde,…
- Cent & cent fois penser un penser mesme,…
- Ce beau coral, ce marbre qui soupire,…
- Tes yeus divins me promettent le don…
- Ces deux yeus bruns, deus flambeaus de ma vie…
- Plus tôt le bal de tant d’astres divers…
- Bien mile fois & mile j’ai tenté…
- Injuste Amour, fusil de toute rage,…
- Si mile oeillets, si mile lis j’embrasse,…
- Ange divin, qui mes plaïes embâme’,…
- Aelés Démons qui tenés de la terre,…
- Quand au premier la Dame que j’adore,…
- D’un abusé je ne seroi la fable,…
- Las, je me plain de mile & mile & mile…
- Puisse avenir, qu’une fois je me vange…
- Pour la douleur, qu’Amour veut que je sente,…
- Les petits cors, culbutans de travers,…
- Dous fut le trait, qu’Amour hors de sa trousse,…
- Pleut il a Dieu, n’avoir jamais tâté…
- Contre mon gré l’atrait de tes beaus yeus…
- Ha, seigneur dieu, que de graces écloses…
- Quand au matin ma Déesse s’abille,…
- Avec les lis, les oeillés mesliés…
- Ores l’effroi & ores l’esperance,…
- Je voudrois estre Ixion & Tantale,…
- Amour me tue, & si je ne veus dire…
- Je veus mourir pour tes beautés, Maistresse,…
- Dame, depuis que la premiere fleche…
- Ni de son chef le tresor crépelu,…
- Mon dieu, mon dieu, que ma maistresse est belle!…
- Cent fois le jour, a part moi je repense,…
- Mile, vraiment, & mile voudroient bien,…
- Avant qu’Amour, du Chaos ocieus…
- Par ne sai quelle estrange inimitié,…
- O dous parler, dont l’apât doucereus…
- Verrai-je point le dous jour, qui m’aporte…
- Quel dieu malin, quel astre me fit estre,…
- Divin Bellai, dont les nombreuses lois…
- Quand le Soleil a chef renversé plonge…
- Comme un Chevreuil, quand le printans destruit…
- Ni voir flamber au point du jour les roses,…
- Dedans les Prés je vis une Naiade,…
- Quand ces beaus yeus jugeront que je meure,…
- Qui voudra voir dedans une jeunesse,…
- Tant de couleurs le grand arc ne varie…
- Quant j’aperçoi ton beau chef jaunissant,…
- Ciel, aer, & vens, plains, & mons decouvers,…
- Voïant les yeus de toi, Maitresse elüe,…
- L’oeil qui rendroit le plus barbare apris,…
- De quelle plante, ou de quelle racine,…
- Ja desja Mars ma trompe avoit choisie,…
- Petit nombril, que mon penser adore,…
- Que n’ai-je, Dame, & la plume & la grace…
- Du tout changé ma Circe enchanteresse,…
- Les Elemans, & les Astres, à preuve…
- Je parangonne à vos yeus ce crystal,…
- J’ai cent fois épreuvé les remedes d’Ovide,…
- Ni les combats des amoureuses nuits,…
- A ton frere Paris tu sembles en beauté,…
- Si je trepasse entre tes bras, Madame,…
- Pour voir ensemble & les chams & le bort,…
- Pardonne moi, Platon, si je ne cuide…
- L’onde & le feu, ce sont de la machine…
- Si l’écrivain de la mutine armée,…
- Pour celebrer des astres devestus,…
- Estre indigent, & donner tout le sien,…
- Oeil, qui portrait dedans les miens reposes,…
- Si seulement l’image de la chose…
- Sous le crystal d’une argenteuse rive,…
- Soit que son or se crespe lentement,…
- De ses cheveus la rousoiante Aurore…
- Aveques moi pleurer vous devriés bien…
- Tout me déplait, mais rien ne m’est si gref,…
- Quand je vous voi, ou quand je pense en vous,…
- Morne de cors, & plus morne d’espris…
- As! sans la voir, a toute heure je voi…
- Dans un sablon la semence j’épan:…
- Devant les yeus, nuit & jour, me revient…
- D’un gosier machelaurier,…
- Apres ton cours je ne haste mes pas,…
- Piqué du nom qui me glace en ardeur,…
- Depuis le jour que le trait ocieus…
- Le mal est grand, le remede est si bref…
- Amour, si plus ma fievre se renforce,…
- Si doucement le souvenir me tente…
- Amour archer d’une tirade ront…
- Je vi ma Nymfe entre cent damoiselles,…
- Plus mile fois, que nul or terrien,…
- Celle qui est de mes yeus adorée,…
- Sur mes vint ans, pur d’offence, & de vice,…
- Franc de travail, une heure je n’ai peu…
- D’amour ministre, & de perseverance,…
- Franc de raison, esclave de fureur,…
- Le Ciel ne veut, Dame, que je joüisse…
- Bien que sis ans soient ja coulés derriere…
- Si ce grand Dieu le pere de la lyre,…
- Ce petit chien, qui ma maitresse suit,…
- Entre tes bras, impatiant Roger,…
- Je te hai peuple, & m’en sert de tesmoin,…
- Non la chaleur de la terre, qui fume…
- Ni ce coral, qui double se compasse,…
- De toi, Paschal, il me plaît que j’écrive,…
- Di l’un des deus, sans tant me deguiser…
- L’an mil cinq cens contant quarante & sis,…
- A toi chaque an j’ordonne un sacrifice…
- Le pensement, qui me fait devenir…
- Quand en songeant ma follâtre j’acolle,…
- O de Nepenthe & de liesse pleine…
- Je parangonne à ta jeune beauté,…
- Ce ne sont qu’haims, qu’amorces et qu’apas…
- Oeil qui mes pleurs de tes raions essuie’,…
- Hausse ton æle, & d’un voler plus ample,…
- Vile de Blois le sejour de Madame,…
- Heureuse fut l’étoile fortunée,…
- L’astre ascendant, sous qui je pris naissance,…
- De ton poil d’or en tresses blondissant…
- Ce ris plus dous que l’oeuvre d’une abeille,…
- Dieus, si la haut s’enthrône la pitié,…
- J’irai toujours & révant & songeant…
- Epovanté je cherche une fontaine…
- Las! je n’eusse jamais pensé…
- Un voile oscur par l’horizon espars…
- En autre part les deus flambeaus de celle…
- Si tu ne veus les astres depiter…
- Entre mes bras qu’ores ores n’arrive…
- Que tout par tout dorenavant se mue:…
- Lune à l’oeil brun, la dame aus noirs chevaus,…
- Une diverse amoureuse langueur,…
- Puis que cet oeil qui fidelement baille…
- Comme le chaut ou dedans Erymanthe,…
- De soins mordans & de soucis divers…
- De cette douce & fielleuse pasture,…
- Que láchement vous me trompés mes yeus,…
- En ma douleur, las chetif, je me plais,…
- Or que Juppin epoint de sa semence,…
- Aiant par mort mon coeur desalié…
- Puissai-je avoir cette Fére aussi vive…
- Contre le ciel mon coeur étoit rebelle,…
- Voici le bois, que ma sainte Angelette…
- Sainte Gâtine heureuse secretaire…
- Encependant que tu frappes au but…
- Quel bien aurai-je apres avoir esté…
- Puis que je n’ai pour faire ma retraitte…
- Ha, Belacueil, que ta douce parolle…
- En escrimant un Démon m’élança,…
- Toujours des bois la sime n’est chargée…
- Je veus brûler pour m’en voler aus cieus,…
- Ce fol penser pour s’en voler plus haut…
- Or que le ciel, or que la terre est pleine,…
- Je ne suis point, Muses, acoutumé…
- Ni les dedains d’une Nymfe si belle…
- Dedans le lit ou mal sain je repose,…
- O trais fichés dans le but de mon ame,…
- Las! force m’est qu’en brullant je me taise,…
- Amour & Mars sont presque d’une sorte:…
- Jamais au coeur ne sera que je n’aie,…
- Au coeur d’un val, emaillé tout au rond,…
- Veuve maison des beaus yeus de Madame,…
- Puis qu’aujourd’hui pour me donner confort,…
- Je m’asseuroi qu’au changement des cieus,…
- Seconde Aglaure, avienne que l’Envie…
- En nul endroit, comme a chanté Virgile,…
- Son chef est d’or, son front est un tableau…
- Toujours l’erreur, qui seduit les Menades,…
- Bien que les chams, les fleuves, & les lieus,…
- Il faisoit chaut, & le somme coulant…
- Ces flots jumeaus de lait bien époissi,…
- Quelle langueur ce beau front deshonore?…
- D’un Ocëan qui nôtre jour limite…
- Au plus profond de ma poitrine morte,…
- Ren moi mon coeur, ren moi mon coeur pillarde,…
- Quand le grand oeil dans les Jumeaus arrive,…
- Fauche, Garçon, d’une main pilleresse,…
- Les vers d’Homere entreleus d’avanture,…
- Un sot Vulcan ma Cyprine fâchoit,…
- Mon dieu, quel deuil, & quelles larmes saintes,…
- Le feu jumeau de Madame brulloit…
- Celui qui fit le monde façonné…
- Que Gâtine ait tout le chef jaunissant…
- Jeune Herculin, qui des le ventre saint,…
- Comme on souloit si plus on ne me blâme…
- Brave Aquilon, horreur de la Scythie…
- Soeur de Paris, la fille au roi d’Asie,…
- L’or crépelu, que d’autant plus j’honore…
- L’homme est vraiment ou de plomb, ou de bois,…
- Avec les fleurs & les boutons éclos…
- Si blond, si beau, comme est une toison…
- D’une vapeur enclose sous la terre,…
- Je suis, je suis plus aise que les Dieus,…
- Telle qu’elle est, dedans ma souvenance…
- Petite Nymfe folastre,…
- Des Grecs marris l’industrieuse Helene,…
- Mon dieu, que j’aime à baiser les beaus yeus…
- L’arc, contre qui des plus braves gendarmes…
- Cet oeil besson dont, goulu, je me pais,…
- Depuis le jour que mal sain je soupire,…
- Mets en obli, Dieu des herbes puissant,…
- Bien que ton trait, Amour, soit rigoureus,…
- Si hors du cep ou je suis arreté,…
- Veu la douleur qui doucement me lime,…
- J’aloi roulant ces larmes de mes yeus,…