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Page:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu/133

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Si dinnement de vos yeus je compose,
Vous me causés vous mesme ces effets.

Je pren de vous mes graces plus parfaites :
Car je suis manque, & dedans moi vous faites,
Si je fai bien, tout le bien que je fais.

‘ MVRET; v’ælïë‘:_n',ï» z.

Morne de ror!.'-)Deuîr qu’efh'e amomm tout morne k de cors 5; d’efpris:& ne tenoic mania. let- trcs,iu_[quf‍l a ce, u’Amou‘t l'i cxcin . Paqmi ç'ril fait quelque chofe de mg“; _l_'l_19nncur en manient à fadame. ‘ .


Las! sans la voir, a toute heure je voi
Cette beauté dedans mon coeur presente:
Ni mont, ni bois, ni fleuve ne m’exente,
Que par pensée elle ne parle a moi.

Dame, qui sais ma constance & ma foi,
Voi, s’il te plait, que le tans qui s’absente,
Depuis set ans en rien ne desaugmente
Le plaisant mal, que j’endure pour toi.

De l’endurer lassé je ne suis pas:
Ni ne seroi’, tombassai-je la bas,
Pour mile fois en mile cors renaitre:

Mais de mon coeur, sans plus, je suis lassé,
Qui me déplait, & qui plus ne peut estre
Mien, comme il fut, puis que tu l’as chassé.


-‘ M V R E T. ‘

Lalf‍itm la voir.)L'a rîument ef‍lfacf‍le. Pou-mil, 15;, q ":42 :qu "naine ) Se un l'opiniô des Pythagoriens, au: difmêt lcs amcs paf‍l'cr d’vn cors en autrc.Voi Oui-

au dernier dela Meramorfofe. ‘

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