Page:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu/166

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M’outreperça, & la saison nouvelle,
Qui tous les ans rafraichit mes douleurs,

Et son oeillade, & sa parole sainte,
Et dans le coeur sa grace que j’ai peinte,
Baignent mon sein de deus ruisseaus de pleurs.

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Entre tes bras, impatiant Roger,
Pipé du fard de magique cautelle,
Pour refroidir ta chaleur immortelle,
Au soir bien tard Alcine vint loger.

Opiniâtre à ton feu soulager,
Ore planant, ore noüant sus elle,
Dedans le gué d'une beauté si belle,
Toute une nuit tu apris à nager.

En peu de tans le gracieus Zephyre,
Heureusement empoupant ton navire,
Te fit surgir dans le port amoureus :

Mais quand ma nef de s'aborder est preste,
Toujours plus loin quelque horrible tempeste
La single en mer, tant je suis malheureux.

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