Vile de Blois, le sejour de Madame,
Le ni des Rois & de ma voulonté,
Ou je suis pris, ou je suis surmonté,
Par un œil brun qui m'outreperce l'ame :
Sus le plus haut de sa divine flame,
Pres de l'honneur, en grave magesté,
Reveremment se sied la chasteté,
Qui tout bon cœur de ses vertus enflame.
Se loge Amour dans tes murs pour jamais,
Et son carquois, & son arc desormais
Pendent en toi, comme autel de sa gloire :
Puisse il toujours sous ses plumes couver
Ton chef roial, & nu toujours laver
Le sien crespu dans l'argent de ton Loire.
M V 'E T. _
Vil: :1: Bloù. )On peut coniefl urer par ce Soncz.que {a dame efi de Blois,a'ocè'afi oq daguni 11 loâe la vile, 8c fouhéce,qu'Amomnifufi 'çecpenfl kmont (a .rdig» dence.‘ Le!!!"ch {0512).h'r‘ceque les Rois de Franc; gn leu: petit 2g: iifcu; commnnemû nourris, k poiu hbonn’e 8: plaifnnzdfi mtiô du lieu i demeuremvoi lonäeu. Loin,Rig!iere pafl änt par Blais. ' n. t '
Heureuse fut l'étoile fortunée,
Qui d'un bon oeil ma maitresse aperceut :
Heureus le bers, & la main qui la seut
Emmailloter, alors qu'elle fut née,
Heureuse fut la mammelle emmannée,
De qui le lait premier elle receut,
Et bienheureus le ventre, qui conceut
Si grand'beauté de si grans dons ornée.