Page:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu/207

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Lune à l’oeil brun, la dame aus noirs chevaus,
Qui ça qui là, qui haut qui bas te tournent,
Et de retours, qui jamais ne sejournent,
Trainent ton char eternel en travaus.

A tes desseins les miens ne sont égaus,
Car les amours qui ton coeur epoinçonnent,
Et ceus aussi qui mon coeur eguillonnent,
Divers souhaits desirent à leurs maus.

Toi mignotant ton dormeur de Latmie,
Tu voudrois bien qu’une course endormie
Emblât le train de ton char qui s’enfuit:

Mais moi qu’Amour toute la nuit devore,
Las, des le soir je souhaitte l’Aurore,
Pour voir le jour, que me celoit ta nuit.

M V R E T.

L'une 4 l'ail 5,17.)" dit que fetfouhaiu font cômirea’ a ceus de la Luneuar elle tenant entre feu bras {2m Eni dymion v‘oudroi: bien que]: nuit durâtfon long tans. Mais parce qu'il ne peut de nui: iOuir du bien , que lui apone la veut e fa Méf‍ie! le commeñ cement deh nuit,il tbuhéte le iour. Jm lifting A tes enlëes.

Tus imam.) Endymioh u: m on beau ieune homme, du quel la Lune étant amoureufe , l’en- dormi: d’vn fammeil perpemçl en vne Montaigne de Carie nommée Larmeaf‍lîn de le pouuoir baifer miens a l'on aife.Auteur Ciceron au premier des Tufeulanes. Les autre: le rameau: auscmentMai: ce ne ferait îa- mai; fali. Æwmrjêendmnic Ennui: le min de MI

1147.)ng ton char couruû plu! lentement,af‍iîn que

, la nuit fur plus longue. Pur 'nhltbdr, ) La ben“! de ma dune.-

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