Page:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu/239

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tant hou de Cretepn “tuaient dm; rifonniers,‘ . ildit,que (“on l‘enfer n’ef‍l: auf‍ii cmplumc’ 'zles cirée: ' (par ce: æles entendant vneuinc a: foxble efpcrance) af‍in de paruenir a la hauteur dcf‍i dma.DiI: dauâtage, que Raifon ni le deuoit redretdeiàllèçnnepñf‍i , lc voit bien 8: n‘en tient conte. Ah f‍ini! admonnef‍l: ce Pëfer.qu‘il ne s’addref‍l'e plus en f‍i haudhu , en: qu'a la f‍in il fe voie dcplumer en bmllant. C'eñnrïirl qu‘il ['e voie embrafer d’ amour,8c denuër d'efpgrm Vne telle inucnu‘on cf‍l dans vn Sont: ùl’MoMqui fe commence. Ndmiopçnf‍icr.

Or que le ciel, or que la terre est pleine,
De glas, de graele esparse en tous endrois,
Et que l’horreur des plus froidureus mois
Fait herisser les cheveus de la plaine.

Or que le vent, qui mutin se promeine
Romt les rochers, & desplante les bois,
Et que la mer redoublant ses abois,
Contre les bors sa plus grand rage ameine,

Amour me brulle, & l’hyver froidureus,
Qui gele tout, de mon feu chaleureus
Ne gele point l’ardeur qui toujours dure:

Voiés, Amans, comme je suis traitté,
Je meurs de froid au plus chaut de l’Esté,
Et de chaleur au coeur de la froidure.

MVRET.

or que le cül.)ll en :f‍l‘éc aifé de foi: “'1'.

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