Puis qu’aujourd’hui pour me donner confort,
De ses cheveus ma Maistresse me donne,
D’avoir receu, mon coeur je te pardonne,
Mes ennemis au dedans de mon fort.
Non pas cheveus, mais un lien bien fort
Qu’Amour me lasse, & que le ciel m’ordonne,
Ou franchement captif je m’abandonne,
Serf volontaire, en volontaire effort.
D’un si beau crin le dieu que Déle honore,
Son col de lait blondement ne decore,
Ni les flambeaus du chef Egyptien.
Quand de leurs feus les astres se couronnent,
Maugré la nuit ne treluisent si bien,
Que ces cheveus qui mes bras environnent.
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Plu} Qu'àuiurd’hui.)ll louè' des cbeueus def'a damè. , qu‘elle lui anal: donnés ponreñ faire de! braü'eletn _‘ Mu ennemie. Amour 8: l'es ru pofh. Voi ce que l‘ai dl: ‘ (ù: le Sonet, and lesdu‘ . D'ufi Imam». .ll dis que les cheueus (Apollon , ne ceus de la toineBerc— nice ne furent iamais fi beaux, comme cens que fa Di-
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