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1553 (avril). — Livret de Folastries, A Janot Parisien, plus quelques Epigrames grecz, et des Dithyrambes chantés au bouc de E. Jodelle poëte tragiq.[1]


Folastries :

A qui donnai-je ces sornettes (VI, 341 ; II, 35).
Une Jeune pucelette (VI, 353 ; II, 46).
J’ai vescu deux mois, ou trois (VI, 389 ; VI, 339).
En cependant que la Jeunesse.[2]
Jaquet ayme autant sa Robine (VI, 391 ; VI, 341).
Au vieil temps que l’enfant de Rhée (VI, 394 ; VI, 344).
Enfant quartannier, combien (VI, 396 ; VI, 345).
Assez vrayment on ne revere (VI, 342 ; II, 36).
Un soir, le Jour de Sainct-Martin (VI, 397 ; VI, 347).


Dithyrambes :

Tout ravy d’esprit je forcene (Bl. VI, 377).[3]


Epigrammes :

Quel train de vie est-il bon que je suive (VI, 409 ; II, 57).
Du grand Turc je n’ay souci.[4]
Veux tu scavoir quelle voye (VI, 404 ; II, 55).
Aux creanciers ne devoir rien (VI, 404 ; II, 55).
L’homme une fois marié (VI, 405 ; VI, 350).
L’image de Thomas pourpense quelque chose (VI, 405 ; II, 55).
Si tu es viste au souper (VI, 410 ; II, 58).
Si nourrir grand barbe au menton (VI, 405 ; II, 56).
Tu penses estre veu plus sage (VI, 406 ; VI, 351).
Quelcun voulant à Rodes naviguer (VI, 406 ; VI, 351).
Aiant un petit cors vestu (VI, 412 ; II, 60).
O mere des flatteurs, Richesse (VI, 407 ; VI, 351).

  1. Paris, Ve Maurice de la Porte, pt in-8o de 69 p. et 1 f° portant au r° un extrait du Privilège du 19 avril, et au v° un achevé d’imprimer du 20 avril 1553. — Arsenal, B. L. 6561, Rés. Anonymes.
  2. Rééditée en 1862 (Livret de Folastries, Paris, J. Gay, p. 14) ; en 1902, dans la Rev. Renaiss., (n° de juillet, p. 10) ; en 1907 (Livret de Fol., Paris, Mercure de France, p. 60). V. ci-après l’Appendice.
  3. M.-L. a réédité cette pièce seulement dans l’Appendice de ses éditions de la Pléiade française (t. I, 48), comme une œuvre n’appartenant pas à Ronsard, mais à Bertrand Berger. Pour moi au contraire, son authenticité ne fait aucun doute (v. mon Ronsard poète lyrique, pp. 99 à 103 et 735 à 742).
  4. Prem. rédaction d’une ode parue dans les Meslanges de 1554. Rééditée dans la Rev. Renaiss. de juillet 1902, p. 7. Voir mon Ronsard poète lyrique, pp. 94 et 122-123.