Page:Ronsard - Tableau chronologique des œuvres, Laumonier, 1911.djvu/64

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Cependant que ce beau mois dure (II, 365 ; II, 449).[1]
Pren cette rose aimable come toy (I, 54 ; I, 45).
Le Gast je suis brulé d’amour et de chaleur (IV, 302 ; IV, 102).[2]
En vain pour vous ce bouquet je compose (I, 227 ; I, 203).
Pour vous aymer, Maitresse, je me tuë (IV, 319 ; IV, 129).
Je suis la plante de Pallas (VI, 418 ; VI, 238).
Douce beauté, meurdriere de ma vie (I, 74 ; I, 63).
Quand de la levre à demy-close (I, 124 ; I, 109).[3]
Ci dessoubz gist un Comte de Sancerre (VII, 215 ; V, 286).
Ou soit, Soleil, que d’en bas tu retournes (VII, 216 ; V, 287).
Seul et pensif j’allois parmy la ruë (I, 440 ; VI, 393).
Quand je te voy seule assize à par toy (I, 120 ; I, 106).
De veine en veine, et d’artere en artere (I, 120 ; I, 106).
Je suis larron pour vous aymer, Madame (I, 60 ; I, 50).
Si trop souvent quand le désir me presse (I, 440 ; VI, 393).
Boivon, le jour n’est si long que le doy (II, 444 ; VI, 95).
Que maudit soit le mirouër qui vous mire (I, 90 ; I, 78).
Je veux Hercule, autant qu’il m’est possible (VI, 132 ; V, 120).
Couvre mon chef de pavot, je te prie (IV, 394 ; VI, 167).
Seule apres Dieu la forte destinée (IV, 390 ; IV, 105).
Belot, afin que mort tu puisses vivre (IV, 400 ; VI, 395).

1569 (fin). — 1° Prière à Dieu pour la victoire :

Donne Seigneur que nostre ennemy vienne (VII, 149 ; V, 430).

L’Hydre desfait :

Il me faudroit une aimantine main (VII, 155 ; V, 434).

Les Elemens ennemis de l’Hydre :

Non seulement les hommes ont fait teste (VII, 163 ; V, 441).[4]

  1. Bl. a répété cette odelette par erreur parmi les « Odes retranchées », p. 444 du même tome, et chaque fois il l’a datée faussement 1584.
  2. Var. de l’éd. M.-L. : Je suis brulé, Le Gast, d’une double chaleur
  3. Var. de l’éd. M.-L. ; Quand hors de tes levres décloses
  4. Ces trois pièces ont sûrement été composées en octobre-novembre 1569 ; la seconde a paru dans les Paeanes sive Hymni in triplicem victoriam felicitate Caroli IX et Henrici fratris… virtute partam, Joanne Aurato poeta regio et aliis doctis poetis auctoribus (Paris, Jean Charron, 1569. — B. N., Inv. Yc 1204). Mais Ronsard ne les a pas recueillies dans ses Œuvres avant 1578, où on les trouve au tome VI.