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Troisième livre :

L’obscure nuit qui d’un sommeil enserre (III, 141 ; III, 83).[1]

Quatrième livre :

Quand la nouvelle au Pere fut venue (III, 193 ; III, 123).

1572-73. — Quatrième édition collective des Œuvres.[2] Ne contient qu’une pièce nouvelle, le sonnet dédicace du livre V des Elegies :

J’aime, Brulard, les hommes que Fortune (V, 344 ; VI, 396),[3]

et, en tête de la Franciade, à la place de la préface primitive un très court avis Au lecteur : « J’ay, Lecteur, à la façon d’Apelle, exposé mon ouvrage au public… »[4]
1573 (fin d’août). — L’Ode de La Nymphe de France :

Je suis des Dieux la fille aisnée.[5]

  1. Var. de M.-L. : L’humide nuict qui d’un sommeil enserre
  2. Paris, G. Buon, 6 tomes formant 5 vol. in-16, dont le dernier est grossi de la Franciade. — B. N., Rés. pYe 351 à 355ter.
    xxLe premier tome a paru en décembre 1572, les cinq autres en janvier 1573. C’est ce détail qui a fait croire à Bl. (VIII, 69) et à M.-L. (I, 372) qu’il existait deux éditions distinctes, l’une de 1572 et l’autre de 1573. La seule façon incohérente dont Bl. en parle aurait pu mettre M.-L. en garde contre cette erreur.
  3. Ce sonnet venait remplacer là le sonnet-dédicace
    Te donner, mon Brulart, de belle Poësie…,

    que Jamin avait écrit pour l’édition de 1571, et qui disparut des Œuvres de Ronsard en 1573, pour prendre place au 5e livre des Œuvres de Jamin en 1575.
  4. Cette courte préface de la 2e éd. de la Franciade n’a été recueillie ni par Bl., ni par M.-L. C’est l’abbé L. Froger qui l’a reproduite le premier (Annales Fléchoises de mars 1904, p. 132) ; mais ce n’est pas, comme il l’a cru, dans l’édition de Turin (1574) qu’elle parut pour la première fois. Ainsi que toutes les variantes de la Franciade qu’il a données comme étant de 1574, elle remonte à l’édition parisienne de G. Buon (début de 1573). — Cf. Rev. d’Hist. litt. de 1904, p. 456, note 2, et ci-après l’Appendice.
  5. Publiée dans un vol. de J. Dorat intitulé : Magnificentissimi spectaculi a Regina Regum matre in hortis suburbanis editi, in Henrici Regis Poloniæ invictissimi nuper renunciati gratulationem, descriptio. Paris, Fed. Morel, in-4o de 26 ff. non chiffrés. — B. N., Yc 1205.
    xxCette ode de Ronsard fut composée à l’occasion du grand gala offert aux Tuileries en août 1573 par Cath. de Médicis en l’honneur des députés Polonais venus à Paris pour annoncer officiellement à Henri d’Anjou son élection au trône de Pologne. Elle n’a été recueillie dans aucune édition de Ronsard,