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1573. — Sonnet liminaire :

Il me souvient, Garnier, que je prestay la main (V, 354 ; VI, 337).[1]

1574. — Sonnet liminaire :

Le vieil cothurne d’Euripide (V, 355 ; VI, 266).[2]

1574 (1re moitié). — Ode liminaire Pour Amadis Jamin sur sa traduction d’Homere :

Homere, il suffisoit assez (II,478 ; VI, 129).[3]

1574 (vers juillet). — Le Tombeau du feu Roy treschrestien Charles IX… par P. de Ronsard… et aultres excellens Poëtes de ce temps.[4] Contient deux pièces de notre poète (une longue complainte et un sonnet) :

Doncque entre les soupirs, les sanglots et la rage (VII, 170 ; IV, 240).
Comme une belle fleur qui commençoit à naistre (VII, 175 ; V, 245).[5]

    ni de son vivant ni après sa mort. La Bibl. de l’Arsenal la possède, il est vrai, à la fin d’un exemplaire des Estoilles, opuscule de Ronsard qui parut en 1575 ; maison l’a simplement détachée du vol. de Dorat pour la relier là ; ce n’est pas une réimpression ; témoin l’exemplaire des Estoilles qui est à la Nationale à l’état complet, mais sans l’ode de la Nymphe de France. Je l’ai rééditée dans la Rev. Renaiss. de juin 1903, p. 214, et dans les Ann. Fléch. d’août 1903, p. 111. Cf. mon Ronsard poète lyrique, pp. 242 à 245 et 755 à 758 ; et ci-après, l’Appendice.

  1. Publié en tête d’Hippolyte, tragédie de Robert Garnier (Paris, Rob. Estienne, in-8o).
  2. Publié en tête de Cornélie, tragédie de Robert Garnier (Paris, Rob, Estienne, in-8o).
  3. Publiée en tête de la traduction en vers des livres XII à XVI de l’Iliade par Am. Jamyn, Paris, Lucas Breyer, in-12. Le privilège est du 16 janvier 1574 ; l’ouvrage est dédié à Charles IX ; il parut donc avant le 31 mai 1574, date de sa mort. Breyer donna une 3e édition en 1580 ; il est probable que l’édition de L’Angelier (1584), seule connue de Blanchemain, était la 4e. Cf. Biblioth. fr. de l’abbé Goujet, tome IV, pp. 16 à 19 et 453-54 (éd. de 1744).
  4. Paris, Fed. Morel, s. d., in-4o de 8 ff. non chiffrés. — B. N., Rés. pX 99 ; deux autres exemplaires sont simplement cotés Ye 1050 et 1051.
  5. Ce sonnet est suivi de quatre vers latins de Ronsard :
    Carolus in terris terrarum gloria vixit (Bl. VII, I76 ; M.-L. V, 246).
    Puis viennent des poésies d’Am. Jamyn et de R. Garnier.