Le dernier honneur qu’on doit à l’homme mort (VII, 168 ; V, 469).
Encor’ que ce Tombeau ne soit point decoré (VII, 231 ; VI, 354).
Galland ma seconde ame, Atrebatique race (VII, 307 ; VI, 293).
Bien souvent, mon Binet, la troupe sacrilege (VII, 309 ; VI, 294).
Tu ne liras icy les amours insensées (VII, 280 ; VI, 272).[2]
Tu peux te garantir du Soleil qui nous brusle (VII, 306 ; VI, 295) ;
Telles sont les vraies dates d’apparition des œuvres de Ronsard qui furent publiées pendant sa vie, et de celles que ses exécuteurs testamentaires publièrent durant l’année qui suivit sa mort.[4] Il nous reste à dresser la liste des pièces nouvelles qui sont venues grossir les éditions postérieures à 1587. Celles qui sont certainement de Ronsard, et dont il est facile de dater la composition, viendront compléter les numéros du tableau précédent ; les autres donnent lieu à des questions d’authenticité ; enfin, à propos de toutes on peut se demander les raisons qu’eut le poète de ne pas les publier.
- ↑ Cl. Binet avait déjà fait paraître à part, en mars 1586, la Vie de Ronsard avec deux de ces fragments : Galland, ma seconde ame, et : Bien souvent, mon Binet.
- ↑ Fragment d’un Poëme de la loy divine, dont les huit premiers vers ne furent publiés par Binet qu’en 1594 et ne prirent place dans les Œuvres de Ronsard qu’en 1597 (v. ci-après, p. 78, note 1).
- ↑ Cette lettre avait paru d’abord en latin, en tête de la 2e éd. de la Paedotrophia (1585). Cf. A. de Rochambeau, op. cit., p. 8, et mon éd. critique de la Vie de Ronsard, pp. 225 à 227.
- ↑ Ronsard est mort le 27 décembre 1585, et nous avons vu que la première édition posthume de ses Œuvres date de décembre 1586.