Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/265

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Pierre Roussard moins profondément que l’autre.

— C’est la rupture du groupe qui l’a tuée, remarqua mélancoliquement Gérard… et eux…

Il n’acheva pas, une stupeur funèbre dilatait ses prunelles ; les tressaillements de la forêt évoquèrent des périls plus hideux que ceux des siècles où l’ours et le loup dévoraient le voyageur solitaire…


Depuis quelques instants, le chien donnait des signes d’inquiétude. Dehors, les poules gloussèrent ; des pigeons et des passereaux voletaient dans le clair des nuages… La nervosité des bêtes se communiquait aux hommes ; on percevait fluidiquement l’approche de quelque chose.

Cette impression s’accrut. Bientôt, il fut évident que des êtres vivants se dirigeaient vers le pavillon. Le chien tantôt grondait, tantôt flairait fiévreusement les pénombres… Enfin, on commença d’entendre une rumeur