Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/266

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sourde. Meyral, Gérard et le jardinier se hâtèrent de fermer les issues tout autour du pavillon et s’armèrent…

À travers les futaies, des formes humaines se profilaient :

— Qui vive ! clama Georges.

— Des amis ! répondit une voix claironnante. Nous sommes ceux de Collimarre.

— C’est Jacques Franières, fit le jardinier. Què qui leur arrive ?

— Rien de rassurant ! dit Gérard.

— Par ici ! cria Meyral.

On discernait maintenant une horde d’hommes, de femmes, d’enfants, de bétail, de chiens, d’oiseaux, de rongeurs. En tête marchait Jacques Franières, personnage athlétique, dont le buste en baril reposait sur des pattes de rhinocéros.

— Qué nouvelles ? demanda le jardinier.

— La campagne est envahie. Roche et Vanesse sont enveloppés, riposta Franières. Nous n’avons eu que le temps de nous réfugier dans la forêt.