Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/275

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— Comme tu voudras, mon fils ! répondit le vieillard. Je partage tes scrupules… Mais ils deviendraient blâmables s’ils compromettaient la sûreté des nôtres et de ceux qui ont accepté notre commandement.

Il s’interrompit, il dirigea sa lunette vers le sud, où se formait un rassemblement compact. Soudain, ce rassemblement se porta vers le pavillon ; puis une colonne déboucha au nord, appuyée par deux groupes à l’ouest. Meyral et Langre les regardaient venir, tout pâles.

— Pour la Vie ou la Mort ! chuchota Gérard.

Meyral détacha son fusil, tandis que le vieillard tournait rapidement des commutateurs. Des fanaux dardèrent leurs rais électriques. Surprises par ces lueurs brusques, les masses ennemies s’arrêtaient ou tourbillonnaient. Des détonations crépitèrent : elles ne pouvaient atteindre personne.

— Feu ! ordonna Meyral.

Une salve retentit dans les futaies pro-