Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/309

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17 au 19, Roche-sur-Yonne s’emplit d’une population que la diversité des origines rendait hétéroclite. De petits Nippons jaunâtres, de maigres Hindous couleur cannelle, des mulâtres, des nègres se croisaient avec d’immenses Scandinaves, des Germains myopes, de rudes Anglo-Saxons, d’impatients Italiens ou des Slaves flexibles.

Il fallut disposer les appareils dans les jardins, sous des garages qui les abritaient des rayons solaires. Pour telles expériences qui exigeaient la pénombre, les spectateurs furent réduits à défiler par petits groupes.

D’abord, certains spectateurs, surtout ceux qui, eux-mêmes, prétendaient à de notables découvertes, montrèrent quelque scepticisme. Peu à peu, l’étonnement et l’admiration grandirent jusqu’à l’enthousiasme. Les deux faits capitaux — la destruction des rayons violets et la conservation des lignes de force — exaltèrent positivement le savant auditoire.

Quand Langre fit l’exposé synthétique des