Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/310

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recherches entreprises à Roche-sur-Yonne, des ovations l’interrompirent. Mais la péroraison fut écoutée en silence :

« Il ne saurait guère y avoir de doute sur la nature de la catastrophe qui faillit détruire la vie animale sur notre planète. Un ouragan d’énergies a balayé l’étendue qui nous environne, mais ces énergies n’ont avec les nôtres que des analogies lointaines. Toutefois les analogies existent, puisque nos énergies ont subi, au passage du cyclone interstellaire, des modifications qui, pour certaines d’entre elles, aboutirent à de véritables destructions. Des expériences qu’un concours favorable de circonstances nous ont permis de poursuivre un peu plus loin que nos glorieux confrères, on peut induire que ces destructions furent en définitive des métamorphoses. La preuve générale en a été donnée, après le cataclysme, par ce grand afflux d’énergies qui donna à la végétation une luxuriance extraordinaire et qui détermina, chez les hommes, la plus étrange exaltation vitale ; la