Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/43

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Vérannes tourna vers lui une bouche hargneuse, mais l’observation avait porté.

— Avez-vous bien fouillé la maison et le jardin d’arrière ? demanda le vieil homme.

— Tout ! J’ai tout fouillé.

— Elle est partie seule ?

— Elle a emmené les deux enfants et une femme de chambre.

— Alors, fit impérativement Langre, il n’y a qu’à se partager le champ des recherches. Vous, Vérannes, fouillerez les rues avoisinantes. Meyral, le chauffeur et moi explorerons une aire plus large.

— Je ne veux pas que des étrangers se mêlent de ma vie intime ! cria farouchement le mari.

— Vous ne voulez pas ? fit Langre exaspéré. Vous ne voulez pas ! Ah ! n’est-ce pas, il est temps que ça finisse. Pour le moment, vous n’êtes pas le compagnon de Sabine, vous êtes un malfaiteur ! Vous ne devriez même pas participer à nos recherches. Si je consens à vous y mêler, c’est que, dans la cir-