ordres habitent le monde céleste
supérieur, quelquefois même notre
terre où ils sont considérés comme
l’âme des arbres, des rochers ou des
éléments 1.
Ces définitions, si tant est qu’on les ait jugées satisfaisantes aux époques rudimentaires du développement de l’humanité, ne nous conviennent plus aujourd’hui. Elles ont toutes le défaut non pas seulement de nous conduire à anthropomorphiser Dieu, mais de le rattacher d’une manière trop étroite au système de notre planète, comme s’il n’en existait pas d’autre sur l’empyrée et comme s’il n’était pas imprudent, pour ne pas dire absurde, de
l. Les dêvas, suivant la doctrine de Çâkyamouni,
sont non seulement très inférieurs aux
bouddhas et aux rabats, mais même aux simples
religieux qui observent les préceptes de la Loi
(Spence Hardy, ,A Manuel of Buddhism, p. 36).