croire que les myriades de mondes
célestes n’existent que pour le service
exclusif de ce grain de sable sur
lequel se meut la fourmillière humaine.
Je juge légitime de se prononcera
cet égard d’une façon encore plus
catégorique. De quel droit, en effet,
et par suite de quel raisonnement
nous permettons-nous de limiter le
domaine de l’inconnu à notre système
planétaire et même à une foule d’autres
systèmes probables dans lesquels le
nôtre ne compte guère plus qu’au
titre des petits satellites connus aujourd’hui ?
N’avons-nous pas un sentiment
vague mais très légitime que tous
les systèmes solaires imaginables ne
doivent être que des microcosmes en
quelque sorte perdus dans l’immensité
du Grand-Tout, et que dans le
Grand-Tout il y a bien autre chose
que des systèmes solaires ? Ce que