des sources et sous les ailes tièdes du ramier ?
Un silence où la nymphe se mire aux eaux de l’étang : « Rayons de Sirius que j’ai durant dix mille cycles contemplés parmi la jeunesse des étoiles, rayons aïeuls qui vîtes mourir mes compagnes sacrifiées au « Baiser », ayez pitié de moi !… Je suis une pauvre immortelle transie, dont le pouvoir créateur n’a depuis mille ans plus donné une forme neuve… »
Elle regarde autour d’elle et grelotte. Du praticable d’un défilé, un homme a surgi, funambule frais, aux grands cheveux de chanvre. La nymphe entre furtivement dans le cabinet particulier d’un saule. L’homme s’avance :
— J’en viens ! J’ai quitté les librairies du quai Voltaire, les gargotes à vingt-deux sous, les pénates de la chambre garnie… et je feuillette les bibliothèques des grands chemins, je mange et dors à l’hôtellerie des maraudes, Dame ! le dîner n’est pas toujours