Page:Rosny aîné – Daniel Valgraive, 1891.djvu/122

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— Elle n’a pas repris sa parole ?

— Oh ! non…, elle la tiendra… Mais elle a dû deviner mes soupçons…, et durant les trois ou quatre jours qui nous séparent de…

— Tu crains quelque coup de tête…

— Justement…

— Eh bien ! fit l’autre, en supposant

Il appuya sur le mot, pour bien faire comprendre à Daniel qu’il n’accepterait, pour son compte, de discuter que sur hypothèse en tout ce qui concernerait la conduite de Clotilde.

— … En supposant tes soupçons justifiés, la situation serait évidemment très difficile. De toute façon, j’accepte d’agir exactement comme si le péril existait et de tout faire pour le prévenir… Mais, selon toi, comment faut-il ?…

C’était dit vivement, presque impé-