Page:Rosny aîné – Daniel Valgraive, 1891.djvu/176

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thèques pour son Histoire des Migrations modernes. La Mort, écartée d’abord, prit cette route pour reparaître et le supplicier à travers toutes les phases de la lecture d’Hugues. Les Fouilles, les Crânes, les Tumulus, les Ossements des Cavernes, tombèrent sur lui comme des mots d’agonie, des pelletées d’argile, et par là naquit une âpre colère ; il sembla que ce fût par une cruauté d’homme durable, par une brutalité de force que Vareilh lût sa belle œuvre. Quoi ! ne voyait-il pas la tête blême et funèbre, les yeux élargis dans les orbites élargies, ou agissait-il par souterraine, par méprisante indifférence ?

Entre ses paupières mi-closes, le malade examinait la physionomie monotone du lecteur, un peu abêtie par l’attention — et souverainement absente. — Il la