Page:Rosny aîné – Daniel Valgraive, 1891.djvu/213

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quelques phrases, — parut en immense désaccord avec tant de lutte et de douleur. Valgraive se demanda s’il ne valait pas mieux remettre tout après sa mort…

Mais il voulait la certitude sur l’accomplissement de sa volonté, il voulait savoir avant de s’éparpiller dans le néant, qu’il n’avait pas souffert en vain, pleuré en vain. Du moins ne pourrait-il temporiser ? Et les raisons pour la temporisation revinrent comme elles étaient revenues tout ce mois-ci, avec la même apparence de « nouveauté. » Il les écarta, sachant trop le processus des arguments qui tiennent au cœur et paraissent chaque jour aussi neufs que la veille. Il fut cependant bien près de leur céder :

— Ne remets pas !

Mais le parasitisme des idées à côté le tourmenta, dans ce moment où il eût