Page:Rosny aîné – Daniel Valgraive, 1891.djvu/87

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que Daniel murmurait d’une voix caressante :

— Je suis un peu inquiet… Clotilde avait formellement promis de rentrer à une heure…

— Mais c’est jour de cohue chez les Devereuse !

— N’importe… Je suis nerveux…, mon mal évidemment…, et tu serais bien gentil si tu voulais passer et jeter un coup d’œil…

Une pause, Hugues sentant l’impossibilité d’un refus : Daniel, pâle et agité, la présence latente d’une chose triste, d’un fragment de Destin qui se noue pour des avenirs mystérieux :

— J’y vais ! dit Hugues.