Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/112

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— C’est donc que vous me libérez ! fis-je avec force.

Elle leva doucement les paupières, et il parut sur son visage un peu de l’éternelle duplicité de la femme. Je crus à un piège, je m’armai de défiance.

— Si vous étiez libre, reprit-elle, répondriez-vous à toutes mes demandes ?

— Je ne sais pas… Il faudrait savoir d’abord…

Elle m’interrompit :

— Eh bien ! si c’était la condition de votre liberté ?

Je ne parlai pas tout de suite. La question était captieuse. Tout compte fait, cependant, je ne voyais d’issue que dans l’affirmative :