Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/28

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colère qui vont presque à l’épilepsie, partisan de doctrines occultes sur la matérialité des âmes, enfermé quelquefois tout seul, durant des semaines, en une chambre sombre, il n’en est pas moins, dans le commerce ordinaire de la vie, plein de bonté, de douceur, de prévenance, et beaucoup plus tolérant qu’on ne l’aurait pu croire d’abord.

Au physique, il montre un visage rouge, des yeux nocturnes, un nez petit et large, une abondance de cheveux raides qui étincellent à l’ombre pendant les temps orageux.

Quand je me présentai à lui, j’avais vingt-deux ans. Je venais de perdre mon père,