Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

les races du Nord que c’est rare parmi les races du Midi.

En ce qui me concerne, Mary éveilla vite dans mon cœur un sentiment très pur, où ne se mêlait ni la jalousie, ni l’équivoque amour platonique, mais où sa charmante figure de sylphide et la vibration émouvante de sa voix avaient leur bonne part.

Elle m’approcha dès l’abord avec une sympathie au moins égale à celle qui m’attirait vers elle. Au bout d’un mois, elle me marquait une telle préférence sur tous les autres êtres, que M. Ditchfield aurait pu en devenir jaloux. Il n’en fut rien : l’excellent spirite vit avec plaisir notre entente ; il