Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/43

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squameux, les dures processions militaires, les poses implacables des rois victorieux, et, sous tous ces tableaux de l’antique gloire tueuse, les écritures cunéiformes, les lettres-clous, ajoutant on ne sait quelle impression de conquêtes sans miséricorde, — déchirement de chairs de vaincus, majesté sanglante, immense écrasement des races par les despotes ! Tout cela terrifia Mary à l’heure où les salles commençaient à s’assombrir.

Elle m’attira près d’elle, et, dans les salles égyptiennes, son malaise augmenta. À la lueur blêmissante, l’Égypte, avec une incalculable puissance, dressée dans ses pierres