Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/45

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hâtai de l’entraîner dehors, sous le péristyle. Le soleil l’égaya ; elle montra une joie un peu fébrile à voir un groupe de pigeons qui picorait dans la cour. Elle continuait à me serrer le bras, elle parlait d’une façon décousue :

— Vous êtes encore agitée, murmurai-je. Voulez-vous que nous prenions une voiture ?

— Non, la marche me fera du bien.

En route elle parut se calmer. Elle m’interrogea, avec sa jolie familiarité coutumière, sur ce que nous avions vu, tandis que sa beauté faisait se retourner les hommes à notre passage. Quant à