Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/50

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ne me départirais pas dans la suite ou de m’abandonner à quelque résolution abrupte. J’écartai l’idée de feindre l’amour, comme inconciliable avec l’entier respect dû à la nièce de mon maître, quoique je fusse persuadé que c’eût été le meilleur moyen de hâter la guérison. Il me restait trois partis à prendre : demander un congé assez long, — me tenir dans une réserve sévère, refroidissante, — ou continuer à être l’ami familier et tendre, sans paraître m’apercevoir de rien, quelle que fût l’attitude de Mary.

Pour le départ, il était presque inutile d’y penser : justement M. Ditchfield inau-