Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/51

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gurait une série d’expériences qui nécessiteraient ma présence durant tout l’hiver, et il n’était pas homme à y renoncer. D’ailleurs, à moins d’être d’une durée excessive, l’absence pouvait aussi bien surexciter le caprice de la jeune fille que le calmer ; et, avec ce que je connaissais de son caractère, la première hypothèse était la plus plausible.

La froideur et la sévérité auraient l’inconvénient de peiner Mary, tout en la portant à des réflexions qui pourraient bien aller à l’encontre de mon but. De plus, cela surprendrait M. Ditchfield, — ce que je tenais essentiellement à éviter.